Le blason du RHC

 

blason rugby helsinki

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…pilam oculis capta…keep your eyes on the ball…

Cette devise m’a bien fait sourire!…Je ne sais pas comment elle est arrivée là, mais le décalage entre le sérieux du blason et cette devise est croquignolet.

En plus, je ne suis pas sûre qu’elle soit opportune…Garder les yeux sur le ballon..Quid about les partenaires, les adversaires, le terrain?!…

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4 commentaires pour Le blason du RHC

  1. Serge dit :

    Elle peut être opportune, surtout défensivement et notamment pour un avant.
    L’éducateur qui m’a tout appris (ou presque) au rugby m’avait dit de toujours regarder le ballon sur un placage. Si après notre rencontre, le joueur court toujours et si c’est moi qui ai le ballon, je peux le laisser courir.
    C’est aussi le principe du placage haut « à l’irlandaise ». Si on bloque le ballon de l’adversaire dans un maul, la balle nous revient dans la mêlée qui suit. Et à mon époque (à mes débuts, dirons-nous), on pouvait même les écrouler, lesdits mauls…
    Enfin, le positionnement d’un « gros » qui se relève d’un regroupement dépend essentiellement, tout au moins à un niveau modeste, du positionnement du ballon.
    Ai-je déjà dit que je jouais pilier ?????

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    • Sophie dit :

      Ouiii monsieur le pilier! I remember!
      Et merci de ton éclairage! Voilà bien des aspects du jeu qui ne sont que difficilement accessibles quand on n’a pas joué…
      Avec peut-être aussi des informations à prendre très différemment suivant les postes qu’on occupe…ce qui ne se retrouve pas à ce point-là dans les autres sports co…?…

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      • Serge dit :

        Un autre exemple, offensif celui-ci, illustrant bien à la fois la nécessité de regarder le ballon et de faire un choix en fonction des informations en cours.
        Lorsqu’un avant crée un maul et se tourne vers son camp pour mettre le ballon à disposition de ses partenaires, le premier qui arrive doit en général se précipiter sur le ballon pour l’éloigner de la zone de contact. Les deux suivants viennent alors se positionner autour du créateur du maul pour le protéger. Quant aux autres, ils doivent soit venir se mettre en position de poussée pour faire progresser le maul en groupé pénétrant, soit rester en arrière du demi de mêlée pour créer (éventuellement, suivant le choix du 9) un nouveau point d’impact un peu plus loin.
        Ce qui signifie qu’en une ou deux secondes, un avant (autrement dit un déménageur de pianos) doit assimiler nombre d’informations (la première étant de savoir où se trouve le ballon) pour faire son choix entre les 4, voire 5, possibilités qui s’offrent instantanément à lui.
        Je les défends bien, mes gros !!!
        Et ce choix multiple, je pense en effet qu’on ne le trouve qu’en rugby… C’est je crois le vulcanologue Haroun Tazieff qui comparait le rugby aux échecs en raison de tous les choix qui s’offrent aux individus et aussi parce que c’est le seul sport (comme le jeu en question) où l’on attaque en faisant systématiquement des passes à l’arrière.

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      • Sophie dit :

        Ce que tu décris, je l’ai intuitivement compris en regardant jouer l’équipe de France féminine cet été [oui, j’ai pu voir TOUS les matchs, j’en reparlerai!].
        Le jeu des avants de l’équipe de France féminine a été beaucoup plus clair et limpide pour moi que celui des avants masculins…J’ai enfin compris à quoi/comment servaient le travail des avants. Je n’aurais pas été capable de le formuler aussi clairement que toi, mais en te lisant, je me dis, « oui, c’est ça que j’ai vu! »…

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