Le poids d’un point…

source

Il y avait eu ces dates d’octobre, en 2007 et 2011, marquantes…

Et ce week-end du 5-6 novembre 2022 marquera les mémoires par son nombre de victoires d’un point dans des matchs du gratin du rugby mondial…

France-Australie hommes : 30-29

Angleterre-Argentine hommes : 29-30

Nouvelle Zélande – France femmes : 25-24

Un hasard assez incroyable, et trois matchs de toute beauté. Malgré tout, la presse australienne a beau pleurnicher, Eddie Jones faire tête basse, le poids le plus lourd de ce « un point » est pour les françaises, l’enjeu du match étant une première qualification en finale d’une coupe du monde…pas un match de la tournée d’automne!

J’imagine sans peine la lourdeur, la déception, la tristesse, la rage peut-être, qu’elles doivent ressentir…Si près du truc…Mais…si le score avait été inversé, les Black Ferns perdant une demi chez elles d’un point, le poids pour elles aurait peut-être été x²!

{Et plaisir² à lire le compte-rendu d’Ovale Masqué, qui complète trop bien mon propos, qui l’enrichit plutôt! Trop fort…}

Cet article a été publié dans Autour des coupes du monde, Le rugby et elles. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

9 commentaires pour Le poids d’un point…

  1. André Bœuf dit :

    Et moi, j’ai raté d’un jour la réponse à « Eté 2022″…!

    J’aime

  2. D Duret dit :

    Comment peut-on rater cette pénalité ????

    Désolé, mais on ne peut rester sans rien dire.
    Et c’est pas la peine de nous parler de l’équipe et tout le tralala, de ne pas accabler la joueuse….

    J’aime

    • Sophie dit :

      Pourquoi accabler Caroline Drouin ??!^^ Elle doit suffisamment s’en vouloir sans avoir besoin qu’on l’accable! Les françaises auraient également pu garder l’avance qu’elles avaient à la mi-temps, au pire la réduire tout en restant devant… Je partage davantage le point de vue d’Ovale Masqué {à la fin de son CR}, et celui d’autres journalistes dans différents journaux { Ex : « Il serait injuste d’attribuer la défaite au seul tir raté de l’ouvreuse tricolore, impeccable par ailleurs. Car les Françaises peuvent nourrir des regrets à bien d’autres sujets, au regard d’une partie qu’elles ont maîtrisé dans son premier acte, revenant aux vestiaires avec 7 points d’avance dans la musette (10-17). Elles ont perdu le fil en seconde mi-temps et ont évolué à 14 les dix dernières minutes après le carton jaune reçu par la troisième ligne Safi N’Diaye pour un plaquage haut sur une adversaire. »} J’en ai encore parlé ce matin avec une copine ancienne joueuse, qui m’a dit 1-une pénalité à 35m, c’est pas rien et 2-trop d’erreurs en 2è mi-temps…

      J’aime

  3. D Duret dit :

    Baratin de bonne conscience…

    J’aime

  4. André Bœuf dit :

    Pour moi, trop de précipitation dans la décision et pas du tout certain que Caroline Drouin se sentait réellement prête à cette obligation. En gros, et vu les conditions du moment, une pénaltouche m’aurait parue plus logique. Mais je ne connais pas les tenants et les aboutissants.

    J’aime

  5. EYNARD dit :

    Ça, c’est vrai ça.
    Ce putain de petit intervalle d’un point…
    Un point de plus que t’as su prendre pour le plus satisfaisant
    Un point de moins que t’as queuté pour le plus insuffisant

    Aimé par 1 personne

  6. Serge dit :

    Il est évidemment difficile d’accabler Caroline Drouin, qui a fait une très bonne coupe du monde et s’est juste trouée au pied lors de cette demi-finale : avec une pénaltouche manquée en début de match, une touche directe et un renvoi d’en-but directement dehors lui aussi qui va se traduire par un essai des Black Ferns, il était visible qu’elle n’était pas au mieux dans sa tête au moment de taper son coup de pied.
    Alors, non André, pas de pénaltouche, cette dernière pénalité devait être tentée mais la question est par qui ? Gaëlle Hermet, la Capitaine, n’avait pas sur le terrain le recul nécessaire pour prendre cette décision. Alors le staff sans doute, mais c’est là que le bât blesse, l’option de jeunisme assumée a conduit selon moi à une erreur dans la composition d’équipe de la demi-finale. Je m’explique…
    L’équipe de France est partie à Auckland avec à l’ouverture Drouin (26 ans) comme titulaire, Lina Queyroi (21 ans, plutôt centre en club) comme remplaçante et Jessy Trémoulière (30 ans), joueuse protée des lignes arrières sacrée meilleure joueuse du monde en 2018 par World Rugby comme doublure/joker.
    Les 2 premiers matches de poule ont vu Drouin jouer 2 fois 80 minutes, Queyroi ne remplaçant la centre Gabrielle Vernier que 15 minutes dans le premier match (elle a quand même marqué 3 transformations) et 2 seulement dans le deuxième. Le troisième, c’est Trémoulière qui a été titulaire les 80 minutes, Queyroi ne remplaçant l’autre centre Maëlle Filopon que pour 15 minutes.
    En quarts (dernier match « facile » car la défaite en Italie en préparation était juste anecdotique), Drouin a joué 65 minutes et Queyroi 15. Cette même paire terrain-banc a été retenue pour la demi-finale, mais face à un adversaire plus coriace et dans des conditions psychologiques plus lourdes. Et là, les 3 jeunes du banc (Domain au talon, Chambon à la mêlée et Queyroi à l’ouverture) ne sont pas du tout entrées.
    Le staff aurait-il eu peur de faire jouer ces joueuses moins expérimentées pour une telle fin de match ? Alors, pourquoi les avoir mises sur le banc ? N’aurait-il pas fallu faire au moins entrer Queyroi à un quart d’heure de la fin comme les matches précédents ? Voire juste pour taper cette dernière pénalité : si elle la rate, personne ne l’accablera (on s’en prendra alors au staff), si elle la passe, elle devient une héroïne.
    Le choix de mettre Trémoulière (avec toute l’expérience qu’elle aurait pu apporter en demi-finale et sa qualité de jeu au pied) comme doublure de Drouin lors de la petite finale (elle l’a remplacée à la 62ème) montre bien que le staff a alors choisi de pas renouveler son erreur (non assumée) de la demie. Mais on nous dira que ce choix final était peut-être pour remercier Trémoulière pour l’ensemble de sa carrière…

    J’aime

Laisser un commentaire