Encore un/une photographe à plat ventre dans l’herbe…pour un résultat que j’aime beaucoup.
Avec une strophe du poème de Victor Hugo, « Crépuscule » :
Que dit-il, le brin d’herbe ? et que répond la tombe ?
Aimez, vous qui vivez ! on a froid sous les ifs.
Lèvre, cherche la bouche ! aimez-vous ! la nuit tombe;
Soyez heureux pendant que nous sommes pensifs.
A plat ventre, dans l’antre
De brins de filles qui titillent
L’ovale, trop de la balle
Sinon, j’ai du crépuscule dans la prairie mais avec des graminées
https://www.amazon.fr/Une-prairie-cr%C3%A9puscule-gramin%C3%A9es-Calendrier/dp/1325108448
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Sergio le poète!
[je me contente d’en apprendre, à commencer par cette strophe de VH que j’aime beaucoup, mais ma mémoire et le par coeur, c’est pas toujours ça…^^]
Les photos du calendrier sont super belles! En bonne petite curieuse, j’ai cherché à en savoir plus sur la photographe : Corine Oosterlee. D’autres photos ICI…et LÀ…
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Crépuscule
Toi qui tiens dans ma vie le rôle principal
Toi dont j’aime tellement effeuiller les pétales
Toi qui es cette fleur que j’ai tant attendue
Toi qui es cet amour que je n’espérais plus
Toi qui restes pour moi la couleur de l’espoir
Qui blottie contre moi me parles dans le noir
Toi qui es la présence qui chasse mes frayeurs
Toi qui es la tendresse toi qui es la douceur
Nous ne vieillirons pas dans la même cuisine
Et tu ne connaîtras jamais ma grise mine
Car le feu brûle en toi pour une inadvertance
Pour un oubli d’un jour pour un manque de chance
Mais moi je tiens à toi plus que tout être au monde
Je tiens à profiter de la moindre seconde
Je veux sentir tes bras accrochés à mon cou
Et même si je dois user du caoutchouc
Nous n’aurons pas d’enfant et notre vie de couple
S’achèvera bientôt avec ton dernier souffle
Car la bête est entrée au cœur de tes entrailles
Et gagnera demain son ultime bataille
J’ai bien trop peu de temps pour te dire que je t’aime
Et toi tu me souris tu me lis un poème
Viens coucher sur mon bras ton visage gracieux
Tous les deux enlacés, on va dormir un peu.
Limoges-Brive, décembre 1993
© Serge Piquet – L’enfant du pays – Textes & Prétextes – Août 2011
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Je suis toute émue à lire ce poème…dont on devine la douleur, et qui est d’une profonde beauté…Merci, merci so much Serge, de le partager ici…
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